Deux moments-clés dans l’histoire de la traduction biblique

Bien après les principales versions anciennes en grec et en latin, puis les versions médiévales, la Renaissance et les xxe et xxie siècles européens représentent deux moments particulièrement novateurs dans le domaine de la traduction biblique. Au xvie siècle, deux groupes d’événements éditoriaux so...

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Auteur principal: Gueunier, Nicole (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Français
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publié: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2009
Dans: Archives de sciences sociales des religions
Année: 2009, Volume: 147, Pages: 21-39
Sujets non-standardisés:B Réforme
B Reforma
B Catholicisme
B Secularization
B Bible
B Traduction
B Traducción
B Renaissance
B Renacimiento
B Catholicism
B Biblia
B Catolicismo
B Sécularisation
B Secularización
Accès en ligne: Accès probablement gratuit
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Résumé:Bien après les principales versions anciennes en grec et en latin, puis les versions médiévales, la Renaissance et les xxe et xxie siècles européens représentent deux moments particulièrement novateurs dans le domaine de la traduction biblique. Au xvie siècle, deux groupes d’événements éditoriaux sont à noter: d’une part le développement quantitatif de nouvelles traductions latines humanistes qui concurrencent la Vulgate; d’autre part, l’essor des traductions en langues européennes qui ont permis découverte et redécouverte de la Bible à un nombre croissant et diversifié de publics: croyants ordinaires en milieu réformé, théologiens, humanistes et savants. Aux xxe et xxie siècles, plusieurs types de nouvelles traductions en langues européennes voient le jour. Les unes sont explicitement confessionnelles, réformées, puis catholiques dans les années quarante, enfin œcuméniques à partir des années quatre-vingts. Un second ensemble est constitué de traductions non confessionnelles, le plus souvent savantes. Enfin se manifeste, même dans certaines versions confessionnelles, une certaine prise en compte de la sécularisation du langage religieux.Bien après les principales versions anciennes en grec et en latin, puis les versions médiévales, la Renaissance et les xxe et xxie siècles européens représentent deux moments particulièrement novateurs dans le domaine de la traduction biblique. Au xvie siècle, deux groupes d’événements éditoriaux sont à noter: d’une part le développement quantitatif de nouvelles traductions latines humanistes qui concurrencent la Vulgate; d’autre part, l’essor des traductions en langues européennes qui ont permis découverte et redécouverte de la Bible à un nombre croissant et diversifié de publics: croyants ordinaires en milieu réformé, théologiens, humanistes et savants. Aux xxe et xxie siècles, plusieurs types de nouvelles traductions en langues européennes voient le jour. Les unes sont explicitement confessionnelles, réformées, puis catholiques dans les années quarante, enfin œcuméniques à partir des années quatre-vingts. Un second ensemble est constitué de traductions non confessionnelles, le plus souvent savantes. Enfin se manifeste, même dans certaines versions confessionnelles, une certaine prise en compte de la sécularisation du langage religieux.
A long time after the main ancient Greek and Latin versions, then the Mediaeval ones, the Renaissance and the European 20th and 21st centuries represent two particularly innovative times in the field of biblical translation. In the 16th century, two groups of editorial events are noticeable: the first one is the quantitative development of new Latin humanist translations which challenge the Vulgate; and the second one is the expansion of vernacular European translations. They enable new and diverse reading publics to discover or rediscover the Bible: ordinary mainly Protestant-believers, theologians, humanists, scholars. In the 20th-21st centuries, several types of new translations came out in European (and other) languages. Some are explicitly confessional, first Reformed, then Catholic in the forties, and lastly œcumenical from the eighties. A second group is mainly constituted of non-confessional scholarly translations. Lastly, even some confessional versions take to some extent into account the secularization of religious language.
Posteriormente a las principales versiones antiguas en griego y en latín, luego de las versiones medievales, el Renacimiento y los siglos xx y xxi europeos representan los dos momentos particularmente innovadores en el ámbito de la traducción bíblica. En el siglo xvi, dos grupos de acontecimientos editoriales se destacan: por un lado, el desarrollo cuantitativo de nuevas traducciones latinas humanistas que compiten con la Vulgata; por otro lado, el surgimiento de las traducciones en lenguas europeas que permitieron el descubrimiento y redescubrimiento de la Biblia a un número creciente y diversificado de públicos: creyentes ordinarios en el ambiente reformado, teólogos, humanistas y eruditos. En los siglos xx y xxi, se concretan variados tipos de nuevas traducciones en idiomas europeos. Unas son explícitamente confesionales, reformadas, luego católicas en los años cuarenta, finalmente ecuménicas a partir de los años ochenta. Un segundo conjunto está constituido por las traducciones no confesionales, la mayoría de las veces eruditas. Finalmente se manifiesta, aún en ciertas versiones confesionales, la consideración de la secularización del lenguaje religioso. (trad. Véronica Giménez Béliveau)
ISSN:1777-5825
Contient:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.21347