‘When I told my parents I was going to marry a Muslim…’: Social perception and attitudes towards intermarriage in Italy, France and Belgium

Basée sur des entretiens biographiques menés en Italie, en France et en Belgique avec des couples mixtes dont l’un des partenaires est d’origine musulmane et l’autre chrétienne, l’analyse met en évidence les facteurs en jeu lorsqu’une relation génère des réactions négatives au sein de la famille du...

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Bibliographic Details
Main Author: Cerchiaro, Francesco (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Sage 2022
In: Social compass
Year: 2022, Volume: 69, Issue: 3, Pages: 329-346
Further subjects:B minorités musulmanes
B couples chrétiens-musulmans
B mixité
B groupes majoritaires et minoritaires
B majority-minority groups
B Islamophobie
B marital norms
B mixedness
B Islamophobia
B Muslim Minorities
B normes matrimoniales
B Christian-Muslim couples
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Basée sur des entretiens biographiques menés en Italie, en France et en Belgique avec des couples mixtes dont l’un des partenaires est d’origine musulmane et l’autre chrétienne, l’analyse met en évidence les facteurs en jeu lorsqu’une relation génère des réactions négatives au sein de la famille du partenaire majoritaire. L’article remet en cause l’hypothèse selon laquelle les mariages mixtes sont le résultat de la diminution des frontières entre les groupes. Les résultats de l’étude révèlent le maintien de fortes frontières sociales au sein du quotidien de ces couples. Les hommes musulmans – en particulier s’ils ont un statut socio-économique inférieur – sont plus susceptibles de faire face à l’opposition de leur belle-famille. La peur du groupe majoritaire de perdre son ‘prestige social’ indique que l’imbrication de la classe sociale et de la différence ethnique joue un rôle majeur, surtout au début des relations. L’islamophobie émerge comme une catégorie à la fois « racialisée » et « genderisée », renforçant le stéréotype de l’homme musulman comme emblème de l’altérité.
Based on biographical interviews held in Italy, France and Belgium with mixed couples where one partner has a Muslim background and the other a Christian one, the analysis highlights the factors involved when a relationship generates negative reactions among the family of the majority partner. The article questions the assumption according to which mixed marriages are the result of the diminishing of group boundaries. Its findings suggest that these couples may often highlight the continued presence of strong social barriers. Muslim men – particularly if they have a lower socio-economic status – are more likely to face the opposition of their families-in-law. The fear of the majority group of losing ‘social prestige’ indicates that the intertwining of social class and ethnic difference plays a major role, especially at the beginning of the relationships. Islamophobia emerges as a both ‘racialised’ and ‘gendered’ category, strengthening the stereotype of the Muslim man as the emblem of ‘otherness’.
ISSN:1461-7404
Contains:Enthalten in: Social compass
Persistent identifiers:DOI: 10.1177/00377686221084681