La transdisciplinarité: un nouveau statut du sujet en santé? : Questionnement épistémologique et éthique

Les découvertes en génétique humaine interrogent régulièrement le sens et les limites de nos interventions. En effet, intervenir sur la nature physique interpelle leur cadre éthique. Mais un hiatus existe entre une médecine qui traite des déséquilibres biologiques, des maladies à répercussions organ...

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Auteur principal: Paul, Patrick (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Français
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Publié: Éditions ESKA [2015]
Dans: Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences
Année: 2015, Volume: 26, Numéro: 2, Pages: 47-62
RelBib Classification:NBE Anthropologie
NCH Éthique médicale
NCJ Science et éthique
TK Époque contemporaine
VA Philosophie
Sujets non-standardisés:B Philosophie antique
B Transdisciplinarity
B Bioethics
B Ancient Philosophy
B Transdisciplinarite
B Bioethique
Accès en ligne: Volltext (Verlag)
Description
Résumé:Les découvertes en génétique humaine interrogent régulièrement le sens et les limites de nos interventions. En effet, intervenir sur la nature physique interpelle leur cadre éthique. Mais un hiatus existe entre une médecine qui traite des déséquilibres biologiques, des maladies à répercussions organiques et la réalité psychologique, sociale et culturelle des personnes humaines traitées. Cet écart espère s'atténuer grâce à la bioéthique, mot qui présente, en sa vocation, l'aspiration à réunir le "bios" (les techniques et connaissances issues de la biologie) et l'éthique. L'éthique réfère donc à « soi-même », à ce qui possède une existence propre, contrairement à la quête d'universalité de la science et des technologies. La même différence se trouve suggérée avec le génome qui comprend des éléments universels essentiels à la transmission du codage et au développement de la vie en général mais qui porte l'inscription et la manifestation de caractères individuels. Entre universel et singulier se démasque la problématique des niveaux différents de la réalité humaine. Chacun présente ses lois propres faisant que le questionnement génétique ou bioéthique n'est pas seulement scientifique ou moral mais aussi phénoménologique, épistémologique et logique. La transdisciplinarité en ces domaines pourrait favoriser le débat et ouvrir des points de vue novateurs concernant la question du sujet dans, à travers et au-delà de la maladie.
The discoveries in human genetics regularly question the meaning and limits of our interventions. In fact, to intervene on the physical nature challenges their ethical framework. However a gap exists between a medicine treating biological imbalances, diseases with organics repercussions and the psychological, social and cultural reality of the treated human persons. This gap hopes to fade with bioethics, word that has, in its vocation, the desire to meet the "bios" (biology’s techniques and knowledge) and ethics. Ethics therefore refers to the "self", to what has an independent existence, contrary to the quest for universality of science and technology. The same difference is suggested by the genome, which includes universal elements essential to the coding transmission and the development of life in general as well as the inscription and the manifestation of individual characters. Between the universal and the singular, unmasks the issue of the different levels of human reality. Each has its own laws making the genetic or bioethics questioning not only scientific or moral but also phenomenological, epistemological and logical. Transdisciplinarity in these areas could foster debate and open up innovative perspectives on the question of the subject into, through and beyond disease.
ISSN:2608-1008
Contient:Enthalten in: Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences