Les valeurs en cause . Crise de l’idéologie et crise de la transmission dans la société iranienne depuis la Révolution de 1979

Depuis la Révolution de 1979, au terme d’une période de forte emprise de l’idéologie sur la société, de nombreux acteurs sociaux, jusques là animés de profondes convictions, se sont pris à douter devant les difficultés pratiques de la vie, notamment dans l’éducation de leurs enfants. Ce doute s’est...

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Bibliographische Detailangaben
1. VerfasserIn: Parsapajouh, Sepideh (VerfasserIn)
Medienart: Elektronisch Aufsatz
Sprache:Französisch
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Veröffentlicht: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2014
In: Archives de sciences sociales des religions
Jahr: 2014, Band: 166, Seiten: 243-268
weitere Schlagwörter:B República islámica
B Memory
B Transmission
B Islamic republic
B revolución
B Révolution
B Generation
B Mémoire
B Iran
B Irán
B generación
B génération
B République islamique
B transmisión
B Memoria
B Revolution
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Beschreibung
Zusammenfassung:Depuis la Révolution de 1979, au terme d’une période de forte emprise de l’idéologie sur la société, de nombreux acteurs sociaux, jusques là animés de profondes convictions, se sont pris à douter devant les difficultés pratiques de la vie, notamment dans l’éducation de leurs enfants. Ce doute s’est exprimé dans le discours de certains intellectuels qui l’ont alimenté et propagé en retour. À cette crise idéologique, consécutive à la fin de la guerre contre l’Irak, a répondu un blocage dans la transmission des valeurs, des croyances et des pratiques, au sein des principales institutions sociales (famille, école, mosquée, université). Cette crise de la transmission a entravé la communication entre les anciens acteurs de la révolution et leurs enfants, causant ce que l’on appelle aujourd’hui le « fossé intergénérationnel » [shekâf-enasli], objet de nombreuses analyses chez les sociologues iraniens. Les événements de 2009, sous certains aspects, sont révélateurs de ce processus commencé avec la révolution elle-même. Cette communication se fondera principalement sur des entretiens, observations et récits de vie, recueillis auprès d’acteurs variés de la première et de la deuxième génération.Depuis la Révolution de 1979, au terme d’une période de forte emprise de l’idéologie sur la société, de nombreux acteurs sociaux, jusques là animés de profondes convictions, se sont pris à douter devant les difficultés pratiques de la vie, notamment dans l’éducation de leurs enfants. Ce doute s’est exprimé dans le discours de certains intellectuels qui l’ont alimenté et propagé en retour. À cette crise idéologique, consécutive à la fin de la guerre contre l’Irak, a répondu un blocage dans la transmission des valeurs, des croyances et des pratiques, au sein des principales institutions sociales (famille, école, mosquée, université). Cette crise de la transmission a entravé la communication entre les anciens acteurs de la révolution et leurs enfants, causant ce que l’on appelle aujourd’hui le « fossé intergénérationnel » [shekâf-enasli], objet de nombreuses analyses chez les sociologues iraniens. Les événements de 2009, sous certains aspects, sont révélateurs de ce processus commencé avec la révolution elle-même. Cette communication se fondera principalement sur des entretiens, observations et récits de vie, recueillis auprès d’acteurs variés de la première et de la deuxième génération.
Since the 1979 revolution, at the end of a period of strong ideology ascendancy over society, many social actors, until then with deep convictions, started to doubt facing the practical difficulties of life, particularly in the education of their children. This doubt was expressed in the discourse of some intellectuals who increased it and propagated it. To this ideological crisis, starting at the end of the war against Iraq, followed a blockage in the transmission of values, beliefs and practices, within the main social institutions (family, school, mosque, university). This transmission crisis impeded communication between the former actors of the revolution and their children, causing what is today called "the intergeneration gap" [shekâf-enasli], that is deeply analyzed by Iranian sociologists. In some aspects, the 2009 events are revealing this process that started with the revolution itself. This article will be based principally on discussions, observations and life narratives, collected with various actors of the first and second generation.
Desde la Revolución de 1979, al término de un período de fuerte impulso de la ideología sobre la sociedad, numerosos actores sociales, hasta entonces animados por profundas convicciones, comenzaron a dudar ante las dificultades prácticas de la vida, especialmente en lo relativo a la educación de sus hijos. Esta duda se expresó en el discurso de ciertos intelectuales que lo alimentaron y propagaron a su vez. A esta crisis ideológica, posterior al fin de la guerra contra Irak, respondió un bloqueo en la transmisión de los valores, las creencias y las prácticas, en el seno de las principales instituciones sociales (familia, escuela, mezquita, universidad). Esta crisis de la transmisión entorpeció la comunicación entre los antiguos actores de la revolución y sus hijos, causando lo que hoy se llama "brecha intergeneracional" [shekâf-enasli], objeto de numerosos análisis entre los sociólogos iraníes. Los hechos de 2009, bajo ciertos aspectos, son reveladores de este proceso iniciado con la revolución misma. Esta comunicación se basará especialmente en entrevistas, observaciones y relatos de vida, recogidos entre actores variados de la primera y la segunda generación.
Desde la Revolución de 1979, al término de un período de fuerte impulso de la ideología sobre la sociedad, numerosos actores sociales, hasta entonces animados por profundas convicciones, comenzaron a dudar ante las dificultades prácticas de la vida, especialmente en lo relativo a la educación de sus hijos. Esta duda se expresó en el discurso de ciertos intelectuales que lo alimentaron y propagaron a su vez. A esta crisis ideológica, posterior al fin de la guerra contra Irak, respondió un bloqueo en la transmisión de los valores, las creencias y las prácticas, en el seno de las principales instituciones sociales (familia, escuela, mezquita, universidad). Esta crisis de la transmisión entorpeció la comunicación entre los antiguos actores de la revolución y sus hijos, causando lo que hoy se llama "brecha intergeneracional" [shekâf-enasli], objeto de numerosos análisis entre los sociólogos iraníes. Los hechos de 2009, bajo ciertos aspectos, son reveladores de este proceso iniciado con la revolución misma. Esta comunicación se basará especialmente en entrevistas, observaciones y relatos de vida, recogidos entre actores variados de la primera y la segunda generación.
Since the 1979 revolution, at the end of a period of strong ideology ascendancy over society, many social actors, until then with deep convictions, started to doubt facing the practical difficulties of life, particularly in the education of their children. This doubt was expressed in the discourse of some intellectuals who increased it and propagated it. To this ideological crisis, starting at the end of the war against Iraq, followed a blockage in the transmission of values, beliefs and practices, within the main social institutions (family, school, mosque, university). This transmission crisis impeded communication between the former actors of the revolution and their children, causing what is today called "the intergeneration gap" [shekâf-enasli], that is deeply analyzed by Iranian sociologists. In some aspects, the 2009 events are revealing this process that started with the revolution itself. This article will be based principally on discussions, observations and life narratives, collected with various actors of the first and second generation.
ISSN:1777-5825
Enthält:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.26051