Philosophie de la religion

L’intérêt épistémologique des croyances religieuses porte sur la capacité réflexive des croyances à s’interpréter elles-mêmes. D’un côté, les croyances religieuses sont sujettes aux illusions de la méconnaissance, en ceci qu’elles ne voient pas que la proposition qu’elles acceptent est déjà une croy...

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Auteur principal: Margel, Serge (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Français
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publié: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2015
Dans: Archives de sciences sociales des religions
Année: 2015, Volume: 169, Pages: 123-142
Sujets non-standardisés:B discours
B Religion
B Illusion
B Croyance
B réflexivité
Accès en ligne: Accès probablement gratuit
Volltext (lizenzpflichtig)
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Description
Résumé:L’intérêt épistémologique des croyances religieuses porte sur la capacité réflexive des croyances à s’interpréter elles-mêmes. D’un côté, les croyances religieuses sont sujettes aux illusions de la méconnaissance, en ceci qu’elles ne voient pas que la proposition qu’elles acceptent est déjà une croyance réflexive. Mais d’un autre côté, ces mêmes croyances manifestent qu’une telle illusion est déjà contenue implicitement dans la réflexivité de toute croyance, comme ce qui leur permet de justifier les raisons de leur assentiment, malgré tout démenti de la réalité. À la manière de Kant, on pourrait donc ici parler d’une « illusion transcendantale » inhérente à la réflexivité des croyances, et par là surtout se donner les moyens de repenser les conditions d’une philosophie de la religion.
ISSN:1777-5825
Contient:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.26671