Autonomy of minors questioned: Russian case with the loss of medical secrecy

What is the value of confidentiality? Russian society faced this issue in 2020, when minors aged 15 to 18 lost their privacy. The amendment to the Federal Law, caused the situation, was received ambiguously, but quickly ceased to be the subject of public discussion. In my article, I study this event...

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Main Author: Sergeevich Solozhenkin, Boris (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Éditions ESKA 2023
In: Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences
Year: 2023, Volume: 34, Issue: 1, Pages: 57-72
RelBib Classification:KBK Europe (East)
NCB Personal ethics
NCH Medical ethics
XA Law
Further subjects:B autonomie relationnelle
B mature minors doctrine
B Mineurs
B doctrine des mineurs matures
B Mature minors doctrine
B Privacy
B mineurs
B Doctrine des mineurs matures
B relational autonomy
B Autonomie relationnelle
B vie privée
B Autonomy
B Minors
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:What is the value of confidentiality? Russian society faced this issue in 2020, when minors aged 15 to 18 lost their privacy. The amendment to the Federal Law, caused the situation, was received ambiguously, but quickly ceased to be the subject of public discussion. In my article, I study this event in a bioethical context, considering the topics of privacy, autonomy and relativity. Social discussion was not productive, since the arguments of both sides contained a double-edged argument: depending on existing relations in a family, the amendment will have a positive or negative meaning. By pointing out all the weaknesses of this shift in emphasis to relationships (that also implies the uselessness of the concept of relational autonomy here), I designate a real problem. A conflict situation has evolved both within bioethical principles and within the single principle - respect for autonomy. Due to the lack of confidentiality, the opportunity to act according to one's own personal plan, presupposed by informed consent, is devalued. Autonomy turns out to be incomplete, twofold: it exists only for onetime decisions, and it is not in the long-term perspective because of a possibility of interference by others (parents, guardians) in this decision-making process. Since such criteria of autonomous action as intentionality and noncontrol may be violated, the autonomy of minors becomes contradictory. To avoid this, the autonomy should be either established as partial, or, by insisting on the return of confidentiality back to minors of the specified age, restored as full. Partial autonomy is a paradox, and a teenager should be endowed with what I call, considering the age criteria, the "presumption of autonomy". If we do not give up autonomy completely, then we must restore its context consistently and non-contradictory: the ability of minors of this age category to make medically significant decisions requires the restoration of confidentiality and vice versa. Additionally, I investigate privacy's impact on confidentiality: in Russian bioethics and medical practice, privacy is not considered as a source of other rights, the initial principle organizing the discourse
Quelle est la valeur de la confidentialité? La société russe a été confrontée à cette question en 2020, lorsque les mineurs âgés de 15 à 18 ans ont perdu leur droit à la vie privée. L'amendement à la loi fédérale, à l'origine de cette situation, a été reçu de manière ambiguë, mais a rapidement cessé d'être le sujet de discussion publique. Dans mon article, j'étudie cet événement dans un contexte bioéthique, en considérant les thèmes de la vie privée, de l'autonomie et de la relativité. La discussion sociale n'a pas été productive, car les arguments des deux parties contenaient un argument à double tranchant : selon les relations existantes dans une famille, l'amendement aura une signification positive ou négative. En soulignant toutes les faiblesses de ce déplacement de l'accent sur les relations (ce qui implique également l'inutilité du concept d'autonomie relationnelle ici), je désigne un véritable problème. Une situation conflictuelle s'est développée tant au niveau des principes bioéthiques qu'au niveau du principe unique - le respect de l'autonomie. En raison de l'absence de confidentialité, la possibilité d'agir selon son propre projet personnel, présupposé par le consentement éclairé, est dévaluée. L'autonomie se révèle incomplète, à double titre: elle n'existe que pour des décisions ponctuelles, et elle ne s'inscrit pas dans une perspective à long terme en raison d'une possibilité d'interférence d'autres personnes (parents, tuteurs) dans ce processus décisionnel. Puisque des critères de l'action autonome tels que l'intentionnalité et le non-contrôle peuvent être violés, l'autonomie des mineurs devient contradictoire. Pour éviter cela, l'autonomie doit être soit établie comme partielle, soit, en insistant sur le retour de la confidentialité au profit des mineurs d'un âge spécifié, restaurée comme totale. L'autonomie partielle est un paradoxe, et un adolescent devrait être doté de ce que j'appelle, compte tenu des critères d'âge, la "présomption d'autonomie". Si nous ne renonçons pas complètement à l'autonomie, nous devons restaurer son contexte de manière cohérente et non contradictoire: la capacité des mineurs de cette catégorie d'âge à prendre des décisions médicalement significatives exige la restauration de la confidentialité et vice versa. En outre, j'étudie l'impact de la vie privée sur la confidentialité: dans la bioéthique et la pratique médicale russes, la vie privée n'est pas considérée comme une source d'autres droits, le principe initial organisant le discours.
ISSN:2608-1008
Contains:Enthalten in: Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences
Persistent identifiers:DOI: 10.3917/jibes.341.0057