The Lead Tablet from Tongres: Curse or amulet?

Les éditeurs de la tablette en plomb récemment mise au jour à Tongres concluent qu’il s’agissait d’une tablette de défixion, en raison surtout de son matériau et parce que les quatre tablettes plus tardives, mais de conception similaire, sont ou semblent être des malédictions. Dans cet article, on s...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Main Author: Faraone, Christopher A. 1955- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Centre 2021
In: Kernos
Year: 2021, Volume: 34, Pages: 219-244
Online Access: Volltext (kostenfrei)
Volltext (kostenfrei)
Description
Summary:Les éditeurs de la tablette en plomb récemment mise au jour à Tongres concluent qu’il s’agissait d’une tablette de défixion, en raison surtout de son matériau et parce que les quatre tablettes plus tardives, mais de conception similaire, sont ou semblent être des malédictions. Dans cet article, on soutient que la tablette de Tongres était, en fait, une amulette pour une maison ou un atelier. L’archéologie fournit trois éléments de preuve importants, car la tablette était clouée sur un mur, exposée à l'air libre pendant une longue période et dans un contexte commercial ou domestique, peut-être au milieu de bâtiments en bois. Trois questions non abordées par les éditeurs sont ensuite discutées : (i) la syntaxe commune de trois des cinq tablettes, qui demandent à une divinité de « donner » ou d’« accorder » une qualité abstraite à une ou plusieurs personnes, une demande courante sur les amulettes, mais non sur les malédictions ; (ii) l’importance de deux parallèles sous-estimés de la tablette de Tongres (un disque de plomb du iie siècle provenant de Bordighera et le dessin d’une recette de papyrus pour une amulette en étain) ; et (iii) la forme d'un sanctuaire ou d'un édicule au centre même du dessin, qui renvoie à une tradition grecque d’amulettes domestiques en forme de petits sanctuaires.
The editors of the lead tablet recently excavated in Tongres conclude that it was a curse tablet, primarily because of its lead medium and because all four of the later, but similarly designed tablets, are or seem to be curses. In this essay, however, I argue that the Tongres tablet was, in fact, an amulet for a house or a workshop. The archaeology provides three important bits of evidence, because the tablet was nailed up on a wall, exposed to the open air for a good deal of time and displayed in a commercial or domestic context possibly in the midst of wooden buildings. I further my argument by discussing three issues unaddressed by the editio princeps: (i) the shared syntax of three of the five tablets, which ask a deity to "give" or "grant" some abstract quality to a person or persons, a popular request on amulets, but not on curses; (ii) the importance of two underappreciated parallels to the Tongres tablet (a second-century lead disk from Bordighera and a drawing in a papyrus recipe for a tin amulet); and (iii) the shape of a shrine or aediculum at the very center of the design, which points to a Greek tradition of house amulets in the shape of little shrines.
Contains:Enthalten in: Kernos
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/kernos.3881