Les fonctions du mythe dans l’organisation spatiale de la cité: L’exemple de Tanagra en Béotie

Comment le mythe contribue-t-il à organiser les espaces différenciés d’une cité, le statut de ses eschatia, les rapports entre centres, chora et limites ? L’œuvre de Pausa­nias, entre témoignage et logique périégétique, propose une certaine pratique du mythe, panhellénique sinon « oikouménique », qu...

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Bibliographic Details
Main Author: Jaillard, Dominique 1961- (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Centre [2007]
In: Kernos
Year: 2007, Volume: 20, Pages: 131-152
Online Access: Volltext (doi)
Volltext (kostenfrei)
Description
Summary:Comment le mythe contribue-t-il à organiser les espaces différenciés d’une cité, le statut de ses eschatia, les rapports entre centres, chora et limites ? L’œuvre de Pausa­nias, entre témoignage et logique périégétique, propose une certaine pratique du mythe, panhellénique sinon « oikouménique », qui produit des topographies mémorielles spécifi­ques. Elle reconstruit l’espace d’une petite cité béotienne, Tanagra, à partir de traditions épicho­riques dont elle schématise les structures, laissant transparaître les manières dont le mythe articule la relation entre la cité, ses dieux et son territoire, dont il définit les qualités des espaces qu’il met en jeu, montagne, littoral, remparts… Entre ce que « disent » les mythes - l’aition d’une fête par exemple - et ce qu’opère la pratique rituelle, des écarts se font jour qui obligent à interroger la part respective du mythe et du rite dans la structuration de l’espace. Cette étude de cas vise à montrer la valeur opératoire de la notion de mythe au sein des processus par lesquels une cité grecque, communauté d’hommes et de dieux liés par des rites, s’approprie symboliquement l’espace sur lequel elle est établie.
Contains:Enthalten in: Kernos
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/kernos.177